mardi 17 janvier 2012

Les mots de l’espace

Il est souvent difficile de mettre la conquête spatiale en mots...
Preuve si l’en est, « alunir » et « alunissage » constituent autant de termes qui, bien que parfois employés, n’en sont pas moins incorrects. « Atterrir » signifiant « se poser sur la terre », c'est-à-dire le sol et non la planète Terre, il nous faut convenir que quel que soit l’astre, qu’il s’agisse de la Lune, de Mars ou de Phobos, l’atterrissage est toujours la méthode employée.

Encore que l’amerrissage soit également utilisé. Il est vrai que les missions lunaires s’effectuent souvent en pleine mer (… de la tranquillité) ou au milieu de l’océan (… des tempêtes). 
Fichier:Apollo11.png
Le terme renvoie néanmoins aussi au « splash-down » des capsules américaines (ou internationales pour reprendre l’exemple décrit dans un livre qui nous passionne beaucoup ici) de retour de mission. 

Mettre la conquête spatiale en mot, c’est ce que tente de faire France Terme. C’est ainsi que le mot « lanceur » désigne un « véhicule aérospatial autopropulsé capable de placer une charge utile dans l’espace » (« launcher », « launching vehicle ») et que la « géolocalisation par satellite » constitue à la fois l’abrégé du système américain GPS (« Global Positioning System ») et la « détermination de la position d’un point à la surface ou au voisinage de la Terre, par traitement des signaux radioélectriques en provenance de plusieurs satellites artificiels, reçus en ce point ».

D’autres exemples aérospatiaux sont disponibles ici. Pour en savoir plus sur la commission générale de terminologie et de néologie, la vidéo suivante est également consultable : 


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